Bonjour Nathalie, peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Je m’ appelle Nathalie MARIE, je suis déléguée régionale en Normandie depuis 2017. Après avoir fait quelques années au poste de déléguée régionale de la Basse-Normandie depuis 2014. Avant l’UFCV, j’ai travaillé 17 ans à la MJC (Maison de la Jeunesse et de la Culture) de Lisieux, et pendant cette période j’ai été directrice de MJC.
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Quand es-tu arrivée en Normandie, quel a été ton tout premier poste à l’UFCV et qu’est-ce qui t’as donné envie de rejoindre l’association au départ ?
Je suis arrivée à l’UFCV un peu par hasard, en 2005. A l’époque, j’étais directrice de MJC et engagée depuis quatre ans dans une démarche de labellisation enfance/jeunesse. Lorsqu’un poste d’accompagnateur s’est libéré à Jeunesse et Sport, on m’a proposé de devenir accompagnatrice du label. Ces postes étant alors délégués à des fédérations d’éducation populaire, c’est l’UFCV qui en était porteur. C’est donc ainsi que j’ai rejoint l’UFCV, comme chargée de mission des politiques enfance/jeunesse dans le Calvados. J’étais en charge de l’accompagnement des collectivités locales dans la rédaction de leurs projets politiques et éducatifs, ainsi que de la déclinaison en projets pédagogiques de leurs secteurs enfance/jeunesse. En 2011, je suis devenue responsable régionale d’animation territoriale.
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Quels rôles as-tu fait qui t’ont marqué ?
Je dirais les très belles années qui m’ont marquée professionnellement sont les années d’accompagnement des politiques enfance/jeunesse et des élus des territoires auprès des équipes de direction, et des personnels qui mettaient en œuvre des projets d’animation sur le terrain. Après, le développement de l’animation territoriale, ça a été la continuité de ce travail en lien avec des élus que je connaissais déjà. Et enfin, évidemment, une grande fierté qu’on me propose le poste de déléguée régionale. J’ai beaucoup apprécié accompagner les équipes, sur des secteurs que je connaissais plus ou moins, en particulier l’insertion. Avec beaucoup de bienveillance, mes collègues ont partagé leur savoir-faire, ce sont des jolis moments de partages et de cohésion que j’ai pu vivre au moment de ma prise de poste de déléguée régionale.
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De quoi es-tu la plus fière à l’échelle régionale ?
Je pense que c’est l’enthousiasme et le dynamisme des équipes.
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Quels sont les principaux défis que tu as rencontrés en Normandie ?
Le souvenir le plus marquant, c’est les marchés publics et les mises en concurrence, je citerai le marché de Cherbourg. Il est passé successivement entre les mains de l’UFCV et d’un concurrent. C’est à la fois des moments de défis mais aussi des moments de grande solitude. Quand on voit partir une équipe de 80 salariés, avec laquelle on avait créé une belle dynamique, c’est difficile… c’est ce qui m’a le plus marquée.
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Qu’est-ce qu’il faut comme compétences pour tenir le rôle de déléguée régionale ?
Il faut être multitâche, savoir être à l’écoute des élus, des besoins de territoire, être capable de changer un joint, changer un robinet, éponger des fuites d’eau…
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A qui ou à quoi voudrais-tu laisser un message en partant ? Tu aimerais quel héritage pour la délégation de Normandie ?
Je voudrais dire à mes collègues que je crois en eux, que je suis convaincue qu’ils ont toutes les cartes en main pour avancer aux côtés de Miriam et je lui souhaite le meilleur à elle et aux équipes.
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Quel conseil tu donnerais à Myriam, qui va reprendre la suite ?
Je n’ai pas de conseils à lui donner, elle connaît très bien son métier, c’est quelqu’un de très compétent, c’est elle qui saura ce qu’il faut faire.
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Est-ce-que tu peux nous parler de ton projet professionnel après ton départ de l’UFCV ?
Sans rentrer dans le détail, en 2021, j’ai entamé un diplôme d’État de praticienne des massages du monde. C’est un métier que j’ai découvert dans le cadre des soins supports de la maladie et c’est devenu une évidence. Je rejoins une association qui s’appelle « La Bulle du Bien-être », à Caen, dans laquelle je serais auto-entrepreneure, aux côtés d’une sophrologue, d’une professeure de yoga ainsi qu’un autre masseur.
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Est-ce que tu as une anecdote rigolote à nous raconter, qui illustre bien ces 20 ans à l’UFCV ?
Je me souviens de mon recrutement. J’ai attendu pratiquement trois quarts d’heure aux côtés de Mathilde. Les personnes qui devaient me recevoir étaient parties déjeuner, et j’ai failli m’en aller. Ça s’est tenu à rien du tout !