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Communiqué de l'Ufcv - « Revenu d’Engagement » : soutenir la jeunesse ne se limite pas à l’accompagnement vers l’emploi !

posté le 14 septembre 2021

Dans : Tribune de l'Ufcv


Les contours du Revenu d’Engagement pour les Jeunes présentés par le Gouvernement en juillet dernier semblent se limiter à un accompagnement vers l’emploi. L’Ufcv, association nationale agissant pour et avec les jeunes, souhaite rappeler l’importance de travailler collectivement pour soutenir une jeunesse aujourd’hui en danger.

 

Les jeunes méritent que toute la société se mobilise pour eux

Les réponses apportées pour aider les jeunes, notamment les plus fragilisés, ne peuvent se réduire à « l’emploi avant tout ». Pour prendre en compte la diversité des parcours et des besoins des jeunes éloignés de l’emploi, les dispositifs d’accompagnement doivent reconnaître les compétences acquises dans tous les domaines de l’implication sociale, à l’image de l’engagement associatif (bénévolat comme volontariat). De fait, permettre à chaque jeune de devenir un citoyen engagé et inséré professionnellement et socialement, c’est se donner les moyens de réduire les inégalités.

D’autre part, l’aide financière annoncée ne peut se suffire à elle-même. L’Ufcv souhaite que les associations de jeunesse et d’éducation populaire, qui œuvrent quotidiennement pour l’insertion sociale et la formation des jeunes, soient impliquées dans les derniers arbitrages sur le Revenu d’Engagement pour les Jeunes afin de travailler ensemble à son élaboration et à sa mise en œuvre.

L’Ufcv espère également que les moyens alloués au déploiement de ce dispositif sur les territoires seront à la hauteur des ambitions affichées et de l’élargissement à un plus grand nombre de jeunes.

               

Construire dès le plus jeune âge un chemin vers l’émancipation

Lutter contre la précarité des jeunes, c’est construire des passerelles pour chaque jeune, à chaque étape de leur vie, et les accompagner dans leur insertion sociale et professionnelle.

Pour cela, l’Ufcv est convaincue qu’il faut également travailler ensemble sur la « classe d’âge oubliée » : les 12- 15 ans. L’association propose de réfléchir et de construire collectivement un parcours prenant en compte les « pré-ados », pour permettre à chacun d’éveiller son esprit critique, de prendre progressivement des responsabilités et de s’émanciper.

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